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Les Espagnols sortent les éventails, et ce n’est pas pour danser

  • Writer: Emile Christian
    Emile Christian
  • May 24
  • 2 min read



En Espagne, l’éventail est un art. Il accompagne les robes à pois, les processions, les scènes de flamenco… mais aussi et surtout les coups de chaud. Cette fois, il va falloir s’en servir sérieusement : l’été débarque avec trois mois d’avance.



Mai, ce traître : le soleil fait sa loi


Le calendrier n’a pas changé, mais le ciel, lui, a décidé de griller les étapes.

Ce dernier week-end de mai, le thermomètre va s’envoler au-dessus des 30°C dans la plupart des grandes villes, avec 35°C attendus à Séville, 34°C à Córdoba, 30°C à Madrid et Saragosse.


Et ce n’est qu’un échauffement.


À partir de mercredi prochain, les nuits tropicales (celles où l’on transpire même en dormant) s’installeront, avec des températures qui ne descendront plus sous les 20°C. Et au menu pour juin ? Encore plus chaud.




L’armoire d’hiver ne sert plus à rien


On a tous cette boîte qu’on range sous le lit : pulls, manteaux, écharpes…

Oubliez-la. Enfermez-la. Détruisez-la même, si ça vous soulage.

L’heure est aux débardeurs, aux robes légères, aux sandales ouvertes.

À Barcelone comme à Séville, les vitrines ne vendent plus la saison — elles vendent la survie.


Le conseil météo officiel : hydrater, aérer, ventiler. Et prier.


L’Espagne entre en fournaise, avec panache


Ce n’est pas la première fois que l’Espagne s’embrase, mais jamais aussi tôt, jamais aussi fort.

Les services météo confirment : c’est le printemps le plus chaud depuis des décennies.

Les climatiseurs tournent à fond, les places ombragées deviennent des refuges, et la fameuse siesta prend des allures de mesure de santé publique.


Soleil, malédiction ou marque de fabrique ?


L’Espagne aime la chaleur, mais elle commence à s’en méfier.

Cette flambée précoce interroge :


  • Faut-il avancer les horaires de travail ?

  • Repenser les villes face aux coups de chaud ?

  • Installer des brumisateurs dans les écoles ?


Mais au fond, le pays s’adapte. Parce que vivre en Espagne, c’est savoir négocier avec le feu : boire du café en terrasse par 32°C, sourire au soleil à midi, et sortir l’éventail — non pas pour séduire, mais pour respirer.

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